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Une série de pièces instrumentales qui documentent les années avant le basculement vers les longues compositions électroacoustiques plus caractéristiques du compositeur.

Faisceaux-Diffractions
(1970) pour 28 instrumentistes dont un orgue Hammond, et deux guitares électriques.
Enregistrement de la création mondiale, le 30 Octobre 1970, à Washington D.C. (USA) par le New York Contemporary Chamber Ensemble.
“L’ensemble instrumental est subdivisé en trois orchestres fortement isomorphes, autorisant le traitement dans l’espace d’un même donné musical. Cette isomorphie de timbre permet également de laisser parfois « flottante » Ia synchronisation entre les trois orchestres, le chef pouvant combiner Ie « tuilage » des orchestres dont il dispose suivant un grand nombre de possibilités, mais à l’intérieur de proportions temporelles rigoureusement délimitées.”

Macles (1966 – version courte)
d’après la musique du film la Religieuse de Jacques Rivette
Pour divers groupes d’instruments, dont un Zarb solo et un Cymbalum.
Ensemble Musique Vivante, sous la direction de Boris de Vinogradov. Zarb solo joué par Jean-Pierre Drouet.
“À l’époque de la réalisation de cette œuvre, en 1966, j’étais enseignant à l’université de Berkeley, et j’essayais de trouver une théorie permettant d’unifier les musiques modales (musiques répétitives, avec usages de champs harmoniques fixes et emploi de notes-pôles, etc.) aux musiques chromatiques atonales, sérielles ou non (musiques variatives, fluctuantes, ornementées, etc.) : ceci en organisant directement les blocs structurels, et non en les déduisant d’une série.”

Boucle et Séquence (1968) pour 19 instrumentistes.
Très courtes séquences musicales destinées au film l’Amour fou de Jacques Rivette.
“Ces deux très courtes musiques ont été écrites en 1968 à la demande de Jacques Rivette pour son film l’Amour Fou, qu’il était en train de tourner (Séquence est la musique de la toute dernière scène du film, dans sa version originale, quand Jean-Pierre Kalfon part marcher dans les rues de Paris…). Rétrospectivement, ces musiques sont une sorte de « prémonition » de l’écriture et de l’esthétique qui s’affirmera ensuite, en 1970 et 1971, avec Faisceaux-Diffractions et Kâmakalâ (emploi de boucles répétitives ; hétérophonie de masse ; intervalles remplis en agrégats actifs ; etc.).”