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“Visage 2” (1955-56). Ensemble Musiques Nouvelles dirigé par Jean-Paul Dessy.
“Visage 2 pour deux trompettes, trombone, tuba, piano et six percussions (sur ce disque) est le second morceau d’une série de cinq portant le même titre et couvrant une période allant de 1955 à 1959. Alors que la plupart de ses oeuvres, dans ces séries, reflètent la fascination de Ferrari pour la musique sérielle, elles font appel à différents types d’instrumentation. Le premier morceau est pour piano, le troisième (sous-titré “La prose du transsibérien de Blaise Cendrars”) pour récitant, clarinette, violon, violoncelle et percussion et le quatrième (sous-titré “Profils”) pour cinq instruments à vent, contrebasse, piano et trois percussions. Le dernier, composé sous l’influence de Schaeffer et de son esthétique, dévoile néanmoins l’intérêt de Ferrari pour la musique concrète.” Sabine Feisst
“Après presque rien” (2004). Art Zoyd, Ensemble Musiques Nouvelles dirigé par Jean-Paul Dessy.
“Après presque rien est une réaction musicale inhabituelle et capricieuse à la série des six morceaux intitulés “Presque rien” qui se sont étagés sur plus de trois décennies de la carrière de Luc Ferrari.” Sabine Feisst
“Madame de Shangai pour trois flûtes et son mémorisé” (1996). Li Ping Ting (voix), Scottish Flute Trio.
“Le Trio d’argent m’a demandé d’écrire une compisition avec bande, qui devait s’inscrire dans un concert dont le thème était “Asia”. J’ai eu alors l’idée de travailler sur le miroir et son image. En premier lieu, le Paris du 13ème arrondissement, pouvant être pris comme reflet de l’Asie, j’ai proposé à une jeune chinoise : Li Ping Ting, de se promener dans ce quartier… Elle demande dans un magasin de vidéo s’il existe la dame de Shangai d’Orson Welles, puis après plusieurs aventures, elle tombe dans la galerie des glaces du film. Et là, sa vie devient très problématique. En second lieu, la partition pour les trois flûtes, est aussi construite sur l’idée du miroir. Sur une note de base qui représente une glace horizontale, des accidents mélodiques se disposent au-dessus et au-dessous, créant des images et leurs reflets. Le temps du morceau aussi se regarde comme un miroir déformant, la fin étant la reconnaissance du début, mais comme si le miroir était embué par la chaleur du drame. Enfin, je peux dire que cette “comédie dramatique” est un peu un hommage au film d’Orson Welles. Bande réalisée aux Ateliers UPIC avec l’assitance de Brigitte Robindoré et avec la voix de Li Ping Ting dans le rôle de Madame de Shangai. enregistrement par The Scottish Flute Trio en août 2006.” Luc Ferrari