Frederick Galiay, que l’on retrouve aux côtés de Jean-Sébastien Mariage dans Chamaleo Vulgaris, dans une pièce pour basse électrique et électroniques. Un bloc de matières mouvantes, éruptives et telluriques dans un lent développement qui donne l’impression d’un déplacement immobile. Sombre et puissant. “Missing Time est une pièce en huit parties, composée pour un soliste à la basse électrique en interaction avec un dispositif d’amplification, un dispositif de “prise de son active” et, pour la version concert, un dispositif de diffusion. […] L’œuvre se présente sous la forme d’un laboratoire sonore en temps réel, une expérience d’immersion, développant une mécanique des relations spatiales et temporelles existant entre les sons. Le dispositif qui permet d’intervenir sur le son à différents endroits de sa progression, de son émission à sa résonance, est pensé comme un méta-instrument, une machine à plusieurs niveaux de générations et d’interconnections sonores. […] Le “missing time” définit le temps manquant dans la mémoire des “ravis”, à la suite de prétendus enlèvements d’humains (abductions), à bord d’O.V.N.I. Les huit mouvements de l’œuvre symbolisent, d’une manière métaphorique et assez librement, les huit phases présentes de façon récurrente dans les témoignages d’abductés.” Musique composée, interprétée, enregistrée et mixée par Frederick Galiay. Mastering par Norscq.