Dans cette nouvelle pièce débutée en 2014, pensée initialement pour quatre hauts-parleurs et qui s’est affinée au fur et à mesure du temps, du studio et des concerts, Francisco Meirino privilégie l’évènement sonore et son développement, le flux et son débit, l’accumulation et son rythme… Il y a une certaine lenteur dans cette pièce, celle d’une mécanique au réveil lourd et engourdi qui prendra son envol dans l’activité explosive et stéréophonique de patches électroniques venant traverser l’espace de l’écoute telles des diablotins issus de la pensée du compositeur.
Entre laboratoire abandonné et cauchemar interrompu, “Surrender, Render, End” confirme la place de Francisco Meirino dans une musique électroacoustique hors de tout académisme.