Un projet solo de Mike Connelly (Wolf Eyes, Hair Police). Sa première réalisation “officielle” après une ribambelle de CDR et autres cassettes. Une longue suite divisée en cinq sections. Un univers sombre et mystérieux comme un film d’horreur des années 50. La magie du support magnétique, son instabilité et son grain, sa cruauté cannibale dans son pouvoir de réinjection. C’est du brut, tenu et bien sculpté. D’une certaine manière, c’est comme se replonger dans les expériences musicales de Jean Dubuffet avec un filtre actuel. Excellent. Comme le disent également Henry Rollins (Black Flag) ou Dominique Fernow (Prurient). Et la couverture quadri est signée de l’auteur également (peintures sur images pré-existantes).