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“Draugalimur” (2014-15, 16).
Draugalimur (Membre fantôme, en français) est une traversée allant de l’intime aux grands espaces, à travers les éléments en mouvement. Les glaces, l’air, les gaz et le feu sont en perpétuelles activités dans ces lointains chaotiques et primitifs. Cela ressemble à la surface de la terre, il y a plus de cinq cent millions d’années.
“Poudre” (2013, 16).
Poudre fut une bouffée d’arôme nocturne sur l’asphalte berlinois de Eberswalder Straße à Alexanderplatz (Allemagne). Le réveillon de la Saint-Sylvestre, où chaque habitant crée un feu d’artifice devant son immeuble, évoque une rémanence acoustique en écho avec l’histoire et l’architecture de la cité. De cet événement populaire émane un sentiment subjacent qui oscille entre une sensation d’insurrection, de mouvements de révoltes ou celle d’une fête carnavalesque.
“L’aire de la Moure 2” (2013; arr. 2015-16).
Avec texte, “À la flamme des fouets” de Paul Éluard.
Il n’y a pas à mon sens de puissance tellurique, magnétique ou vibratoire, comme lorsque l’on se trouve face à un glacier, une forêt pluvieuse ou encore lorsque l’on fait l’expérience d’être au beau milieu de la faille de Roland…

eRikm est un compositeur, musicien improvisateur et plasticien vivant à Marseille (France).
Depuis 1992, eRikm étend son terrain d’expérimentation artistique sur les scènes internationales. Attentif au maintien de la fusion entre pensée, instinct et sensibilité, il ose la simultanéité des pratiques et la mise en tension de différents modes de composition, dans et avec tous les langages.
Depuis son expérience première de guitariste jusque dans ses recherches plastiques et visuelles, il prend le risque d’échapper à toute tentative de catégorisation hâtive. Très vite considéré comme un virtuose des platines et des arts sonores (1996), eRikm traverse les mondes-systèmes dits «indépendants» et «institutionnels» et les territoires.