“Hotel Record” propose quatre faces comme autant d’explorations possibles d’une relation musicale et sentimentale où intimité et travail sonore se rejoignent. Après “Sonja Henies vej 31”, Crys Cole & Oren Ambarchi remettent ça et honnêtement quittent l’aspect anecdotique d’une telle démarche pour un univers évoquant Robert Ashley et David Behrman, avec des voix à la limite du perceptible, une électronique étendue et un brin kitsch, des murmures sonores à ras la membrane, des paysages naturels devenant électroniques.