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Un nouveau trio avec Olivier Bost et Patrick Charbonnier pour la musique et Charles Pennequin pour les textes lus.
Bibi Konspire bricole les micros, les cordes, les cassettes, l’amplification et les feedbacks qui vont avec. Du boucan musical parfois traversé d’un blues fantomatique, mais du boucan quand même qui vient éclairer – ou inversement – les textes de Pennequin. Ça cause de rebellion, de bonheur, d’amour, de télé et de mort. Avec ou sans dictaphone.
Enregistrements en public au Studio Amanita Records le 4 avril 2015.
Mixé et masterisé par Stephan Krieger. Disque 180 grammes.
Pochettes signées Manoï et sérigraphiées par Hors Cadres + insert avec les textes.

“Bibi conspire : bibi est une bande. une conspiration de souffleurs. bibi débobine au hasard ses musiques. la conspiration s’improvise dans la respiration poétique du moment. bibi bosse et s’instrumente. bibi est un document de ce qui se joue dans la bande passante du vivant. bibi konspire a trois têtes, six mains, une bouche et trois membres : Olivier Bost, Patrick Charbonnier, Charles Pennequin.”

Olivier Bost et Patrick Charbonnier travaillent ensemble depuis une dizaine d’année dans divers projets allant du duo au Big Band avec entre autres choses des participations dans des groupe du mythique collectif ARFI de Lyon tels que « La marmite infernale », Bomonstre, Le Bonheur, le Babel Orchestra.
Tout deux sont trombonistes et membres du quartet acoustique free/rock Les Bampots qui se produisent parfois avec Ted Milton du groupe anglais Blurt ou avec des musiciens Gnawa du Maroc.

Charles Pennequin est un poète français qui réalise également nombre de dessins et de vidéos. En novembre 2012, il est le premier récipiendaire du Prix du zorba – qui récompense « un livre excessif, hypnotique et excitant, pareil à une nuit sans dormir » – pour son recueil Pamphlet contre la mort (P.O.L, 2012).
Charles Pennequin explique que ses premières lectures étaient précipitées, du fait de la tension qu’il ressentait face au public, de la peur de lire. Cette rapidité, cette manière de précipiter le dire sont cependant devenues peu à peu l’un de ses traits caractéristiques. Vers la fin des années quatre-vingt dix, il commence à travailler l’improvisation à partir de l’usage de dictaphones, sur lesquels il s’enregistre en direct, puis qu’il rediffuse en public. La question de l’improvisation n’est pas d’abord formelle chez lui, mais correspond à la question même du langage, à sa donation et à son enchaînement, comme il le pratique dans ses nombreuses videos faites dans sa voiture, dans les trains ou sur le bord des routes, ou avec des textes qu’il écrit sur de grands rouleaux en public, tout en continuant de parler.